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Programme national d’adaptation aux changements climatiques : Réduire la vulnérabilité des communautés rurales

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement, Mohamed Moussa Ibrahim Balala, et le coordinateur-résident du système de nations unies à Djibouti, Robert Watkins, ont procédé au lancement d’un projet d’adaptation aux changements climatiques qui cible les communautés rurales vivant dans les zones montagneuses du pays. Cet atelier, qui s’est tenu hier matin au Kempinski, a vu la participation de nombreuses personnalités publiques, notamment des préfets et des élus locaux des régions d’Ali-Sabieh et de Tadjourah, ainsi que des acteurs de la société civile.

La mise en place des mesures d’adaptation aux changements climatique est vitale pour protéger et augmenter la résistance des communautés et des écosystèmes dans les zones de Weima et d’Assamo.

Tels sont les objectifs poursuivis par le projet d’adaptation des communautés rurales des zones montagneuses aux changements climatiques, dont les travaux ont été inaugurés hier matin au Kempinski par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement, Mohamed Moussa Ibrahim Balala, en présence du coordinateur-résident du système des nations unies à Djibouti, Robert Watkins.

Pour les néophytes, il importe de savoir que ce projet doit contribuer efficacement à tous les efforts nationaux et régionaux engagés pour renforcer la résilience des secteurs clés et des communautés locales vulnérables aux risques liées au changement climatique.

Il vise aussi à réduire les vulnérabilités liées aux dures conditions climatiques auxquels sont confrontés les habitants des régions montagneuses de Djibouti par le renforcement institutionnel, financier et structurel. Le projet prévoit également d’améliorer la gestion intelligente et rationnelle de l’eau face aux aléas climatiques et la mise en place des activités génératrices de revenu.

Hier était l’occasion pour le patron du PNUD à Djibouti de dire sa satisfaction à prendre part aux travaux de cet atelier. Et ce à la faveur d’une brève intervention dans laquelle il a souligné l’utilité du dit-projet.

En ce sens, il a déclaré que ce projet permettrait à terme la construction d’infrastructures concrètes pour les communautés comme par exemple, des ouvrages pour la mobilisation des eaux de surface, des périmètres agropastoraux, le reboisement et la reforestation des terres, la protection des berges…etc.

En ce sens, M. Watkins a mis en exergue l’importance que revêt le renforcement des capacités des communautés rurales, des autorités régionales et des institutions gouvernementales. Notons au passage que le programme en question comporte diverses innovations susceptibles d’avoir un impact positif sur les conditions de vie des communautés cibles et leur environnement.

Autre priorité onusienne : les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la mise en œuvre du projet. D’une durée de 4 ans, celui-ci intègre des activités spécifiquement dédiées à la gent féminine. De tels volets résument assez l’entière disponibilité du PNUD pour l’accompagnement de Djibouti dans son processus d’adaptation au changement climatique.

Pour sa part, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement a réaffirmé l’intérêt primordial pour le gouvernement accorde au succès de la préservation de l’environnement national.

L’ambition est en phase avec les politiques de la communauté internationale s’articulant autour de la nécessaire conservation des patrimoines naturels mondiaux. « Leur préservation constitue, de facto, un intérêt vital à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale pour garantir les besoins d’adaptation et des moyens de subsistances des générations actuelles et futures », a-t-il dit en substance.

Puis, le ministre a précisé que « la communauté internationale a adopté la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 1992 et le Protocole de Kyoto en 1997, deux instruments juridiques militant en faveur de la préservation de notre planète ».

Il a ajouté que « la République de Djibouti a ratifié la convention-cadre des nations unies sur le changement climatique et le protocole de Kyoto respectivement en 1995 et en 2001 et a préparé de ce fait, a travers le département du ministère de l’habitat, de l’urbanisme et l’environnement , plusieurs documents de référence tels que la communication nationale initiale sur le changement climatique, le programme d’action national pour l’adaptation au changement climatique et la seconde communication nationale sur le changement climatique respectivement en 2001, 2006 et 2014.».

Le ministre a ensuite mis en lumière les efforts de son département pour la mise en œuvre depuis 2010 des projets d’adaptation aux changements climatique sur l’ensemble du territoire national tels que le projet de résilience des zones côtières Damerjog/ Khor Angar et les projets de renforcement des capacités adaptatives des populations rurales des zones de petit Bara et de grand Bara.

Par ailleurs, d’autres projets de grande envergure figurent dans l’agenda des activités du département ministériel de l’environnement. Tous visent la résilience des populations locales face aux effets néfastes des changements climatique.

Le ministre à clôturé son intervention en exprimant ses chaleureux remerciements au PNUD qui a soutenu ce projet. Il a également remercié l’agence onusienne pour sa contribution économique et environnementale ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations rurales du pays.

Rappelons enfin que MM. Balala et Watkins ont entériné la signature de l’accord du projet d’adaptation des communautés rurales des zones montagneuses aux changements climatiques à l’issue de la cérémonie d’hier au Kempinski.

MAS

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