Au cours d’une cérémonie organisée à Tadjourah, le ministre en charge de l’Environnement, M. Balala, a lancé officiellement le projet intitulé « Mise en œuvre des techniques d’adaptation des écosystèmes des plaines centrales ».
Dimanche dernier, le ministre en charge de l’Environnement, M. Mohamed Moussa I. Balala a lancé officiellement dans la région de Tadjourah un projet intitulé « Mise en œuvre des techniques d’adaptation des écosystèmes fragiles des plaines centrales ».
La cérémonie de lancement de cet ambitieux projet a eu lieu en présence des autorités locales, à commencer par le préfet Abdoulmalik Mohamed Banoita et le président du conseil régional, Hassan Houssein Omar, et des autorités coutumières dont le sultan Abdoulkader.
A l’ouverture de l’atelier de lancement, le ministre a d’emblée fait une présentation détaillée du projet doté d’une enveloppe de 7 360 000 $.
Il s’agit, a-t-il dit, d’un projet destiné à renforcer la résilience des populations et les moyens de subsistance.
Le projet, comme l’a expliqué le ministre, sera mis en œuvre dans deux régions, Hanlé, en région diklhiloise, et Tadjourah.
Avant de parler de ce qui allait être entrepris dans le cadre de ce projet, le ministre de l’Environnement a résumé la situation environnementale et sociale en quelques lignes : «les populations de la région de Tadjourah souffrent cruellement des effets néfastes du changement climatique tels que la sécheresse, la soif et les inondations.
Ainsi, les différents oueds qui traversent la ville causent souvent des dégâts matériels importants et menacent les vies humaines.
Dans l’arrière-pays de la ville de Tadjourah, l’activité d’élevage extensif est rendue difficile par des sécheresses récurrentes et prolongées.
La ville de Tadjourah est par ailleurs menacée par la montée du niveau de la mer due au réchauffement global ». Voilà pour le contexte.
Quant aux actions prévues, elles consisteront, a-t-il dit, à construire une digue de protection contre les crues de l’oued Marsaki, à l’est de Tadjourah, creuser quatre forages à Adbouya, Marsaki, Kalaf et Darkenlé, mettre en place des périmètres agropastoraux dans les localités de Kalaf, Darkenlé et Adbouya, réhabiliter les mangroves dégradées à Kalaf et développer des moyens de subsistance durables et résistants tels que l’apiculture, l’aviculture et l’artisanat dans la région de Tadjouah afin de diversifier les sources de revenus des populations cibles.
Le ministre n’a pas manqué d’adresser ses vifs remerciements au Fonds pour l’Environnement mondial et à son agence d’exécution, le PNUD, pour avoir bien voulu soutenir financièrement ce projet dont il a dit espérer beaucoup en termes d’impacts directs sur la vie des populations bénéficiaires et sur l’Environnement. Il a également remercié les autorités régionales pour leur disponibilité et leur engagement constant.
CHEHEM HASSAN