Dans le cadre de la lutte contre les mutilations génitales féminines, une équipe du ministère de la promotion de la Femme s’est rendue du 16 au 17 septembre à Tadjourah et à Obock afin de former et sensibiliser les populations de la région sur les réels dangers des mutilations génitales féminines sur la santé des petites filles.
Les mutilations génitales féminines constituent une pratique néfaste et une violence à l’encontre de la femme et des petites filles qui les subissent. C’est fort de ce constat qu’une équipe du ministère de la promotion de la femme s’est rendue du 16 au 17 septembre à Tadjourah et Obock afin de prévenir et sensibiliser sur les risques des mutilations génitales.
En collaboration avec le FNUAP, le ministère de la promotion de la Femme a pris les devants, en mettant en place des séances de formation intitulées « session d’éducation sur les MGF et la santé sexuelle et reproductive pour les comités de gestion communautaires », pour les populations des régions de l’Intérieur. Il s’agit entre autres d’impliquer les jeunes filles et femmes alphabétisées dans la lutte contre les MGF afin qu’à leur tour, elles sensibilisent les autres jeunes et femmes de leur milieu.
En d’autres termes, le but est de sensibiliser la trentaine de participants venus pour l’occasion sur la nécessité d’abandonner ces pratiques néfastes afin de préserver la santé et la dignité de la femme.
Pour ce faire, ces derniers ont prêté une oreille attentive aux exposés du personnel du ministère de la Santé, témoins directs des maux causés par les MGF. Notons enfin que les séances d’Obock et de Tadjourah ont vu la présence du Conseiller technique du ministère de la Promotion de la Femme, Hassan Ali Robahé, du chef de village de Tadjourah , Houmed Barkat Siradj , du représentant du ministère des Bien-waqfs, Moumina Boha, de la représentante du ministère de la santé à Tadjourah, ainsi que des représentants des conseils régionaux d’Obock et de Tadjourah.
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