L’objectif de l’exercice maritime interallié, qui s’est récemment déroulé au golfe de Tadjourah, était de coordonner les procédures et les moyens en cas de détection d’embarcations suspectes à l’approche des points sensibles de Djibouti. L’efficacité du centre de contrôle et de coordination des opérations maritimes de la marine nationale, de la surveillance des sémaphores et de la coordination franco-djiboutienne des moyens navals a pu être démontrée.
Du 29 au 30 novembre 2015, les forces navales djiboutiennnes et françaises ont effectué ensemble un exercice de sûreté de l’approche maritime dans le golfe de Tadjourah. L’initiative conjointe est intervenue dans un contexte de grande vigilance sécuritaire. Sa mise en œuvre est conforme aux mesures exceptionnelles de sécurité prises récemment par les autorités nationales.
Le but de cet exercice maritime interallié était de coordonner les procédures et les moyens en cas de détection d’embarcations suspectes à l’approche des points sensibles de Djibouti. L’efficacité du centre de contrôle et de coordination des opérations maritimes de la marine nationale djiboutienne, de la surveillance des sémaphores et de la coordination franco-djiboutienne des moyens navals a pu être démontrée.
Une vingtaine de marins djiboutiens et un nombre égal de marins français ont procédé à plusieurs simulations avec des niveaux de menaces allant crescendo : de l’embarcation qui ne répond pas aux interpellations, à la vedette rapide avec des hommes armés qui tente d’approcher une zone protégée. La difficulté est d’apprécier la menace et de la contrer au juste niveau.
Le rôle des sémaphores est crucial puisque ces derniers constituent le premier maillon de la chaîne de surveillance. En alertant au plus tôt les menaces potentielles, ils permettent d’engager les moyens adaptés en amont. Cette réactivité est essentielle en matière de terrorisme maritime.
La marine nationale a parfaitement mis en œuvre ses procédures pour circonscrire les menaces en coordination avec les marins de la base navale des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) pour garantir la sécurité des approches maritimes. Cet entraînement aura encore été un bel exemple de coopération militaire entre la France et Djibouti.